Les conseils Caldé pour comprendre les étiquettes de vos cosmétiques

Les conseils Caldé pour comprendre les étiquettes de vos cosmétiques

Comment lire les étiquettes de vos cosmétiques sans avoir fait Sciences Po + Polytechnique en double diplôme

Vous avez déjà essayé de déchiffrer la liste d’ingrédients au dos d’un flacon de gel douche ou de parfum ? Oui, cette suite de noms imprononçables écrits en taille 3 que même un ophtalmo sous caféine peinerait à lire ? Pas de panique. Chez Caldé, on préfère vous aider à comprendre ce que vous appliquez sur votre peau ou diffusez dans votre intérieur — sans jargon inutile, ni faux mystères.

1. La fameuse liste INCI — le bottin des ingrédients

INCI, pour International Nomenclature of Cosmetic Ingredients (vous pouvez frimer avec ça en dîner). Cette liste obligatoire énumère, par ordre décroissant de concentration, tous les ingrédients d’un produit. Sauf ceux présents à moins de 1%, qui peuvent être notés en vrac à la fin.

En clair ? En haut de la liste, les stars du produit (souvent l’eau, ou l’alcool dans le cas des parfums). En bas, les figurants — parfois des allergènes en micro-doses, ultra-réglementés mais obligatoirement signalés.

2. Oui, vos cosmétiques se périment. Même votre parfum.

L’idée que la beauté est éternelle a ses limites. Vos crèmes, baumes et parfums ont une durée de vie.

Deux options s’offrent à vous :

  • Une date de péremption indiquée (du type “12/2025” — simple, basique).

  • Ou bien ce petit symbole de pot ouvert accompagné d’un “12M” ou “6M” : c’est la PAO (Période Après Ouverture). Une fois le flacon ouvert, le compte à rebours commence.

Petit cas d’école : les parfums, riches en alcool, sont plus stables. La règle générale ? 2 ans sans problème. Après, leur sillage évolue. Un peu comme un vin qui se patine — ou se transforme en vinaigre si vous le laissez en plein soleil, on ne va pas se mentir.

3. Naturel vs. synthétique — spoiler : ce n’est pas une guerre de clans

Dans la liste INCI, le latin est votre ami. Il désigne les ingrédients d’origine naturelle (citrus aurantium bergamia pour la bergamote, par exemple). À l’inverse, les molécules de synthèse sont nommées en anglais (alpha-isomethyl ionone pour une note de violette).

Et non, tout ce qui est naturel n’est pas forcément bon. Et tout ce qui est synthétique n’est pas forcément mauvais. Chez Caldé, nous utilisons les deux, avec un seul critère : leur utilité, leur innocuité, leur beauté.

4. Les indésirables : le point blacklist

Voici quelques familles d’ingrédients dont on se passe très bien :

  • Sulfates (souvent irritants) : repérables à leur nom explicite, comme sodium lauryl sulfate.

  • Silicones (qui enrobent sans soigner) : finissent souvent en -methicone ou -siloxane.

  • Phtalates (perturbateurs endocriniens en puissance) : encore utilisés, mais très encadrés.

  • Parabènes (conservateurs controversés) : faciles à repérer avec leurs suffixes -paraben.

  • Colorants artificiels : généralement notés CI 19xxx + le nom de la couleur.

À cela s’ajoutent les suspects habituels : BHA, BHT, benzophénone, paraffines, triclosan… bref, des ingrédients que vous ne verrez jamais dans les formules de Caldé. Et on dort très bien la nuit, merci.

5. Et en parfum, on cache quoi exactement ?

Beaucoup. Trop, parfois. Par souci de “secret de fabrication”, les marques peuvent se contenter de mentionner un unique mot valise : Parfum (Fragrance). Ce terme peut dissimuler jusqu’à une centaine de composés, naturels ou non. Mais la loi impose la mention des 26 allergènes les plus courants, comme le linalool, géraniol ou citronellol.

Chez Caldé, la transparence est un principe, pas une option.

Pour chaque fragrance, nous vous indiquons ce qu’elle contient, son origine, et même à quoi elle sent — parce que vous avez mieux à faire que d’aller chercher un dictionnaire d’INCI pendant votre rituel olfactif.

En résumé ?
Chez Caldé, pas de fausses promesses, pas d’allergènes planqués sous le tapis, pas d’ingrédients qui ne respectent ni votre corps, ni la planète. On fait simple, efficace et poétique. Même nos fiches techniques sentent bon.

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